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Quitter l’union européenne, mode d’emploi

Ces dernières semaines on aura tout entendu, lu, vu a propos du X iéme référendum perdu par l’union européenne. Le Brexit comme ils l’ont appelé.

Sortir d’un traité, sortir de l’union européenne, sortir de la mondialisation c’est la question. Ce Mardi 5 Juillet 2016, juste avant la manifestation contre la loi travail à Lille, Jacques Nikonoff donnait une conférence sur ce sujet.
On y est passé avec le magnétophone, et on partage.
Quitter l’union européenne, mode d’emploiPour écouter ou bien télécharger l’émission en mp3 cliquez sur les écouteurs => {mmp3ex}www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/LP160709.mp3{/mmp3ex}

- Comment sortir d’un traité ? Est ce possible ?
- Pour la France, est il imaginable que les partis politiques au pouvoir puissent nous faire sortir de l’union européenne ?
- Sortir de l’union européenne ? De la Mondialisation ?
- Que reste t’il de l’Altermondialisme
- Révolution conservatrice et néolibéralisme, stratégie culturelle européenne et propagande.
- Que s’est il passé en Gréce ?
- Comment faire avec la dette ?

BAC 2016 : Ne pas être pro européen, c’est la sanction !
Des correcteurs du bac scandalisés d’avoir été invités à signaler les « propos djihadistes » ! ! ! !
Quel rapport entre la contestation de l’union européenne et les djihadistes ?
BAC 2016 : Ne pas être pro européen, c’est la sanction !
Source : Le journal le monde, 6 Juillet 2016 Lien

La réalité : Par exemple, les présidents de la commission européenne
Jean-Claude Juncker : "J'ai vu les dirigeants d'autres planètes"


José Manuel Barroso
Ancien premier ministre du Portugal (2002-2004), M. Barroso a présidé la Commission de 2004 à 2014 – adoubé par tous les chefs d’Etat et de gouvernement européens de l’époque, redoutant qu’une personnalité d’envergure à Bruxelles puisse leur faire de l’ombre. Il ne faut pas oublier cela : le patron de la Commission n’est à ce poste que parce que les dirigeants des pays membres, élus démocratiquement, en ont décidé ainsi.

Ils ont choisi M. Barroso, qui, dépourvu du moindre charisme, a épousé toutes les balivernes libérales les plus simplistes de l’époque. On se souvient du marché qui s’autorégulait, de la mondialisation qui ne pouvait être qu’heureuse, de l’austérité budgétaire qui était bonne pour la ligne, etc. De la crise de 2008, il n’a rien vu venir. Il a présidé la Commission sans originalité, sans susciter la moindre idée qui eût été susceptible de renouveler l’idéal européen.

Son « pantouflage » chez Goldman Sachs est « légal ». Mais, outre qu’il peut tout de même s’apparenter à un conflit d’intérêts, il installe la pire image qui soit pour l’Europe : celle d’une relation incestueuse entre pouvoir politique et finance privée. Que M. Barroso ait accepté de contribuer ainsi au discours des mouvements protestataires anti-européens d’ultra-droite, ceux-là mêmes qui menacent le caractère démocratique du continent, est révoltant. C’est un geste anti-européen, aux répercussions terribles dans l’opinion.
Source : Le Monde, le lien 


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