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La Ste ETERNIT, une Entreprise familiale, outil de destruction massive

Entreprise familiale, management, gouvernance, certification . . . .
La Ste ETERNIT outil de destruction massive.


S'intéresser à Eternit, c'est s'intéresser à ce que l'économie capitaliste a engendré de plus pervers, de plus pernicieux, de plus hypocrite, c'est également s'intéresser à ce petit monde bourgeois et capitaliste qui fait la une de la presse people et qui vit dans l'opulence et le faste sans se soucier de l'origine de sa fortune …".

Eternit, une Entreprise certifiée Iso 9001 (gestion de la qualité) en 1994 et Iso 14001 (management environnemental) en 1997.
Nos invités du Mercredi pour ce voyage dans l'Entreprise familiale :
Alain FINET - Romina GIULIANO de la Faculté Warocqué d'Economie et de Gestion de l'Université de Mons
Pour lire la suite, écouter, télécharger l'émission, cliquer sur lire la suite
Emissions, tous les 1 er Mercredi du mois, 12h 13h, sur Radio Campus Lille


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Télécharger l'émission : Le lien

"Entre le début de la révolution industrielle et la fin des années quatre-vingt dix, l'histoire du groupe Eternit s'apparente à une succession de mensonges délibérés en vue de perpétuer un mode de production permettant de satisfaire aux attentes financières des propriétaires familiaux, et ce en mettant en péril la santé des personnes en contact plus ou moins direct avec l'amiante. ... Les ouvrages consacrés à Eternit
ont généralement relevé de champs de recherche dérivés de la médecine et de la sociologie. Notre approche, économique, se base sur l'analyse de la gouvernance des différentes entités constituant le groupe cimentier."


Eternit, un outil de destruction massive, Editions Estaimpuis (2012)
http://www.editionsestaimpuis.com/crbst_2.html

Eternit

Alain Finet est Professeur, Service Management Financier et Gouvernance d’Entreprise. (Faculté Warocqué d’Economie et de Gestion, Université de Mons).
Romina Giuliano est Assistante de Recherche, Service Analyse Economique du Travail. (Faculté Warocqué d’Economie et de Gestion, Université de Mons).
http://applications.umons.ac.be/webappspub/WebNextPdC/indexProgsUerFr.aspx?unitEnsId=1

Sommaire
1 Liminaire : La galaxie Eternit
2 Les entreprises managériales et familiales
3 Choix du marché, analyse
4 Evolution de la structure d'Eternité Etex et changement de la dénomination du groupe
5 Le Lobby de l'amiante ou l'institutionnalisation
6 La responsabilité sociétale des entreprises
7 Le développement durable, intégration des composantes sociales, environnementales et économiques.
8 Eternit versus etex : Du scandale de l'amiante à la responsabilité sociétale des entreprises.
9 Conclusion
10 Références bibliographiques et annexes

Une émission Eul'Bce, Management & Gouvernance d'Entreprises, sur Radio Campus Lille, 106,6 mhz.

- L'association d'aide aux victimes de l'amiante (SOS amiante) : http://www.victimes-amiante.org/


- Stein à Lys-lez-Lannoy : Le conseil de prud'hommes de Lannoy vient de condamner Alstom à verser un million d'euros à des ex-salariés de l'usine Stein exposés aux poussières d'amiante. Et encore, tous n'ont pas été retenus . . . . La suite, le lien

- Qui paye les maladies professionnelles en France ?
Condamné depuis 1999 à 320 reprises pour « faute inexcusable » sur son site de Vitry-en-Charollais (Saône-et-Loire), le fabricant de matériaux de construction Eternit n’a jamais versé les 14 M€ d’indemnités dus à ses salariés victimes de l’amiante. « Eternit s’est toujours débrouillé pour faire payer la facture à la branche accident du travail de l’assurance maladie », affirme Jean-François Borde, le président de la Caper Bourgogne, une association locale de victimes de l’amiante. . . . La suite,
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- Amiante : les salariés de Condé-sur-Noireau continuent la lutte, 17 10 2012
Un an jour pour jour après l'annonce la fermeture de l'usine Honeywell de Condé-sur-Noireau (Calvados) prévue fin juin 2013, les 330 salariés de ce site qui a longtemps utilisé de l'amiante lanceront ce vendredi "L'appel du 19 octobre 2012". Leur but : obtenir le soutien de la population pour faire reconnaître, par les pouvoirs publics, que l'usine est toujours aimantée, malgré l'interdiction de cette fibre fin 1996.
Une telle décision ouvrirait l'accès aux salariés, dès 50 ans et sous certaines conditions, au dispositif et à l'allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (ACAATA). Selon FO, 120 salariés pourraient remplir les conditions pour en bénéficier, dont 50 salariés dès juin 2013
. . . . La suite, le lien

- Stephan Schmidheiny, d'entrepreneur à philanthrope - La tribune de Genève.
L’ex-propriétaire du groupe suisse Eternit, Stephan Schmidheiny, qui a été condamné lundi par contumace à 16 ans de prison dans le cadre du procès de l’amiante en Italie, se décrit volontiers comme un philanthrope et chantre du développement durable.
Stephan Schmidheiny, aujourd’hui âgé de 65 ans, est issu d’une famille d’industriels suisses qui a commercialisé de l’amiante sur trois générations.
Ce diplômé en droit de l’université de Zurich, dont le magazine Forbes a estimé en 2010 la fortune à 2,8 milliards de dollars (2,1 milliards d’euros au cours actuel), a hérité de la direction du groupe suisse Eternit en 1978 de son père Max. Il a été un important actionnaire d’Eternit Italie de 1976 à 1986. . . . . La suite
, le lien

- La famille Boëls
Les Boël cultivent le secret. Cette famille, une des plus riches de Belgique, est pourtant à la tête d’un puissant groupe financier, tandis que ses membres siègent aux conseils d’administration de plusieurs grandes multinationales européennes.
Qui sont les Boël ? Un livre de Marco Van Hees, La fortune des Boëls, aux aux éditions Aden (SBN : 2930402350)
Le lien

- Amiante : Martine Aubry mise en examen - Le Figaro, le lien
L'ancienne dirigeante du PS va demander l'annulation.
Le dossier de l'amiante vient de rattraper Martine Aubry, mise en examen pour «homicides et blessures involontaires».
L'ancienne dirigeante du Parti Socialiste en a fait l'annonce, hier soir, à sa sortie du pôle santé du tribunal de grande instance de Paris, sans toutefois en préciser le motif.
Convoquée en sa qualité d'ancienne directrice des relations du travail (DRT) de 1984 à 1987, la maire de Lille s'est présentée mardi à 14 h 30 devant la juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy au pôle santé du tribunal de grande instance de Paris. Les griefs qui lui sont reprochés s'articulent autour de trois thèmes.
DIRECTIVE DE 1983
La magistrate reproche une transposition bien tardive de la directive de 1983 abaissant le seuil limite d'exposition de deux fibres à une fibre par millilitre. …….
INERTIE DE L'ADMINISTRATION
La magistrate reproche l'inaction de la DRT, cet organisme chargé de la santé et de la sécurité des employés. La liste des griefs est longue: absence de réglementation pour protéger les salariés, de contrôle du décret de 1977, d'étude nationale sur les méfaits de l'amiante et de toute analyse des données de la CNAM permettant de comprendre qu'une épidémie se développait. Marie-Odile Bertella-Geffroy souligne également qu'aucune étude sur les produits de substitution à l'amiante n'a été réalisée. …..
L'EMPRISE DES PROFESSIONNELS
La juge reproche à la DRT d'avoir été sous l'emprise des industriels qui s'étaient constitués en groupe de pression, notamment au sein du Comité permanent amiante (CPA). Jean-Luc Pasquier, l'un des adjoints de Martine Aubry et depuis lors mis en examen, y siégeait. Or, Martine Aubry assure qu'elle n'a jamais entendu parler de cette structure. . . . .

- Accompagnement musical :
Claude Semal
Le pays petit ( Album Les convoyeurs attendent ) http://www.claudesemal.com/
Alain Bashung
Comme Un Légo ( Album Bleu Pétrole Paroles de Gérard Manset ) http://www.alainbashung.fr/

Ajouts
de Radio Campus Lille.

 
- Amiante : La juge de l'affaire de l'amiante doit quitter ses fonctions
Mardi 22 Janvier 2013 France Info. Le lien vers l'article
La magistrate qui instruit les dossiers de l'amiante depuis une décennie va quitter ses fonctions. Le gouvernement juge en effet que Marie-Odile Bertella-Geffroy, doit être soumise à la règle des 10 ans maximum en tant que juge spécialisée. Elle dénonce une décision politique. . . . .
. . . . . . . . .
La semaine dernière, l'instruction de Marie-Odile Bertella dans le dossier Condé sur Noirault, a été suspendue jusqu'au 28 février. Date à laquelle une certaine Martine Aubry sera convoquée. La maire de Lille va contester sa mise en examen pour homicides et blessures involontaires dans ce dossier.
Mais Marie-Odile Bertella-Geffroy ne compte pas se laisser faire. Elle se bat depuis 10 ans pour démêler les éventuelles responsabilités des industriels de l'amiante et des anciens ministres. "Je veux continuer mes dossiers encore un an jusqu'à ma retraite" dit très clairement la juge, qui annonce qu'elle déposera un recours devant le Conseil d'Etat pour contester ce qui s'apparente pour elle et l'association de défense des victimes de l'amiante à un enterrement de ces enquêtes tentaculaires.

- Le risque de l’amiante a été caché «comme l’Holocauste»
Tribune de Genève le Lundi 18.02.2013, 13h05. Le lien

Le juge du tribunal de Turin chargé du procès des victimes de l’amiante en Italie a souligné lundi le soin mis par les dirigeants de la société Eternit S.p.A. Gênes à cacher la nocivité de l’amiante. Il l’a comparé à la volonté des nazis de camoufler l’Holocauste.
Le président du tribunal Alberto Oggè a expliqué ce parallèle par le fait que l’extermination des juifs a été cachée par les autorités du IIIe Reich et qu’il n’a été possible qu’a posteriori de le reconstituer dans toute son ampleur.
Le juge s’exprimait lors du procès en appel des deux anciens copropriétaires de la société, dont le Suisse Stephan Schmidheiny. Il a rattaché cette référence à un passage du jugement en première instance selon lequel les dirigeants du groupe italien avaient décidé, dans les années 70, de minimiser les risques liés au travail de l’amiante et de diffuser des informations rassurantes.
M. Schmidheiny et son coaccusé belge Louis De Cartier avaient été condamnés en première instance à seize ans de prison et une centaine de millions d’euros de dommages et intérêt pour avoir causé intentionnellement une catastrophe écologique et non-respect des mesures de sécurité dans deux usines d’Eternit du Piémont.
Comme abordé dans le livre et durant l'émission, l'entreprise Eternit était certifiée Iso 9001 (gestion de la qualité) en 1994 et Iso 14001 (management environnemental ).
La crédibilité des ces normes ISO semble donc assez faible, c'est un euphémisme.
 
Pour ce qui est de la traçabilté des produits que nous mangeons, la situation semble encore pire.
Que penser d'un système de production qui affirme ne pas faire la différence entre de la viande de boeuf et de la viande de cheval, alors que c'est à la portée du premier venu ?
Il n'y aurait donc même plus un boucher afin de contrôler les produits dans les entreprises travaillant cette matière première qu'est la viande ?
Le système de traçabilté imposé par l'Union Européenne ne sert'il donc qu'à supprimer les emplois qualifiés dans les entreprises afin d'enrichir des entreprises de certification complètement bidons.
Difficile de penser le contraire.
- Extrait d'un article du journal Le Matin (Suisse) Le lien
- SCANDALE ALIMENTAIRE — La société française Spanghero s'estime victime du producteur de viande roumain qui lui a livré du cheval à la place du bœuf pour les lasagnes surgelées Findus
Spanghero, le fournisseur français de la viande pour des lasagnes de Findus, a affirmé samedi qu'il poursuivrait le producteur roumain auprès duquel il s'était approvisionné pour avoir livré du cheval à la place de bœuf.
La découverte de viande de cheval dans des lasagnes censées être au bœuf a provoqué un scandale au Royaume-Uni et entraîné le retrait vendredi des plats incriminés en France et en Suède.«Nous avons acheté de la viande de bœuf origine Europe et nous l'avons revendue.
S'il s'agissait bien de cheval, nous allons nous retourner contre le fournisseur roumain», a déclaré Barthélémy Aguerre, président de Spanghero, filiale de la coopérative basque Lur Berri.
«Ces derniers jours, nous avons eu des contrôles de la répression des fraudes. La viande était bien étiquetée bœuf», a-t-il assuré, joint par téléphone. Ce sont des pièces découpées dans la masse. On ne déballe pas«, s'est-il défendu. C'est écrit viande de bœuf et on renvoie», a-t-il insisté.Le président de Spanghero n'a pas livré le nom du fournisseur roumain, assurant qu'il ne l'avait pas sur lui.
Via Comigel
«Nous n'avons pas acheté ni vendu de la viande de cheval», a-t-il insisté. La viande de cheval trouvée en importantes quantités au Royaume-Uni (voire à hauteur de 100%) dans les lasagnes de la marque Findus était d'origine roumaine, a indiqué l'entreprise française Comigel, qui distribue ses articles dans 16 pays.
Comigel, filiale de la société luxembourgeoise Tavola qui avait vendu ces lasagnes, a ensuite indiqué s'être fournie chez Spanghero, qui lui aurait indiqué que la viande provenait d'un producteur roumain qui abat et découpe du bœuf et du cheval.
Le scandale sur la viande chevaline avait éclaté dès la mi-janvier lorsque les autorités irlandaises en avaient découvert dans de la viande hachée produite au Royaume-Uni et en Irlande et écoulée dans ces deux pays.
Mais l'affaire s'était amplifiée quand l'agence de sécurité alimentaire britannique a annoncé la détection de cheval dans des lasagnes.Dans un communiqué transmis par la société Spanghero, la firme précise «avoir acheté puis revendu des produits étiquetés minerai de bœuf désossé signé UE (origine Roumanie) à son client Tavola, conformément à sa demande».
Elle assure ensuite «qu'aucune transformation n'a été faite» sur ces produits et que les «analyses bactériologiques» pratiquées dans le cadre de son «autocontrôle systématique» se sont «révélées conformes à la réglementation».
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Créée en 1970 à Castelnaudary par les rugbymen Claude et Laurent Spanghero, la société Spanghero est spécialisée dans les plats cuisinés et dans la viande fraîche transformée (viande tranchée, steak hachés, saucisses et autres produits élaborés).
La famille Spanghero s'est retirée de l'affaire en cédant le contrôle du groupe au printemps 2009 à la coopérative basque Lur Berri qui y a injecté 5,4 millions d'euros et en détient désormais 90%.
Dans un communiqué, la famille Spanghero a d'ailleurs tenu à souligner samedi soir qu'elle n'avait plus rien à voir avec la société et pour dénoncer toute confusion qui pourrait être faite.
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Recentrée sur la transformation, la société de Castelnaudary emploie 360 personnes pour un chiffre d'affaires de 65 millions, indique son site internet
- Autre joyeuseté dans l'Union Européenne : Le chef de la Fédération tchèque de l'Industrie agro-alimentaire appelle à l'interdiction des aliments polonais. Le lien
Le chef de la Fédération tchèque de l'Industrie agro-alimentaire, Miroslav Toman, a appelé les autorités tchèques à interdire l'importation d'aliments polonais si des contrôles renforcés ne sont pas mis en place. Toutefois, le ministère de l'Agriculture a fait savoir qu'une telle décision n'était pas à l'ordre du jour. Certains supermarchés ont fait retirer de leurs étals des biscuits fabriqués en Pologne après avoir découvert qu'ils contenaient de la mort-aux-rats, quoique pas en quantité suffisante poue qu'elle soit dangereuse pour la santé. L'an dernier, du sel de table polonais avait également été contaminé.
 
- Utilisation de sel destiné au salage des routes dans l’industrie agroalimentaire : la République tchèque a déposé une plainte. Le lien
Comme il l’avait annoncé en juillet, le ministère tchèque de l’Agriculture a bien déposé, en début de semaine, une plainte contre X auprès du ministère public supérieur de Prague dans l’affaire de la découverte de centaines de tonnes de produits alimentaires en provenance de Pologne contenant du sel industriel, une pratique illicite. L’information a été confirmée, ce mercredi, par l’attaché de presse du ministère. Celui-ci espère ainsi apprendre les noms des produits dangereux qui auraient pu être proposés à la vente dans les magasins tchèques. En mai dernier, la Pologne avait communiqué, après plusieurs demandes répétées de Prague, des informations sur les produits problématiques qui auraient pu être introduits sur le marché tchèque. Selon le ministre, ces informations étaient toutefois insuffisantes. La République tchèque applique actuellement un embargo sur les importations de sel en provenance de Pologne par précaution. Plus généralement, les Tchèques critiquent les autorités polonaises de ne pas les informer des détails relatifs à l’affaire d’utilisation de sel destiné au salage des routes dans l’industrie agroalimentaire.
- PS :
On ne vous a pas parlé d'autres entreprises familiales, de Gérard Mulliez ou Arnaud Mulliez, du groupe Auchan, de Leroy-Merlin, Décathlon, Boulanger, Kiabi, Pimkie, Flunch, Atac, Norauto, Kiloutou, Cultura, Brice, Jules, Xanaka, Top Office, Picwic, Phildar. ce sera pour une prochaine fois.PS : On ne vous a pas parlé de Gérard Mulliez, du groupe Auchan, de Leroy-Merlin, Décathlon, Boulanger, Kiabi, Pimkie, Flunch, Atac, Norauto, Kiloutou, Cultura, Brice, Jules, Xanaka, Top Office, Picwic, Phildar.
Ce sera pour la prochaine fois.

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