Chronodrive, Dédé m’en parlait souvent. Dédé, c’était un collègue à Auchan. Il me parlait des accidents du travail, des jeunes qui « travaillaient » à Chronodrive.
Un jour, je suis tombé sur un article de Naïké Desquesnes dans le revue Z
« Je n’avais plus le droit de parler avec mes collègues, ensuite ils m’ont supprimé ma pause pipi »
Alors, on a cherché et trouvé des témoignages.
Si vous voulez travailler à Chronodrive, écoutez d’abord cette émission, un témoignage sur la vie la vraie dans cette société, c’est ça la grande distribution en France, la réalité du taff. Si vous y faites vos courses aussi.
On présente d’abord la société, et on témoigne, c'est ça la vie en entreprise, prés de chez vous, en 2015.
Un emploi chez chronodrive : nos conseils.
Cliquez sur lire la suite, pour écouter, télécharger en mp3 ce témoignage.
Eul BCE, leurs Bons Calculs' Economiques, c'est chaque premier Mercredi du mois à 12h. avec Benoit Boussemart (La richesse des Mulliez et les grandes fortunes) au Micro. C’est aussi, le Lundi matin 8h, en fonction de l’actualité.
lL'émission 1 er partie, c'est comme ça que ça se passe.
Pour écouter ou bien télécharger en MP3 l'émission du 7 Décembre 2015, que Google cache soigneusement, cliquez sur les écouteurs là => {mmp3ex}www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/BB151207.mp3{/mmp3ex}
- Qu'est ce qu'un Chronodrive.
- Travailler à la sonnerie, comme en 1915
- La productivité chez chronodrive, un calcul top secret.
- Les horaires de travail.
- Attention au temps passé aux toilettes.
- Magasins relais.
- Connaitre ses droits, c'est pas le courage qui les étouffe.
- Prenez l'habitude de manger froid
- Maternité, accidents du travail . .
La suite : l’émission seconde partie, le vif du sujet :
Pour écouter cette émission que Google cache soigneusement, ou bien la télécharger en MP3, cliquez sur ces écouteurs ci => {mmp3ex}www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/BB151214.mp3{/mmp3ex}
- Turnover, jobs étudiants, horaires.
- Une grande famille, les moutons noirs
- Les clients, les produits périmés
- De la survie
- Se défendre.
L'émission 3 iéme partie, c'est du lourd.
Pour l'écouter cette émission, que Google cache toujours aussi soigneusement ou bien la télécharger en MP3, cliquez sur ces écouteurs là => {mmp3ex}www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/BB151221.mp3{/mmp3ex}
- Primes : Celles que vous ne toucherez jamais - Epargne entreprise - Solidarité avec la prime des chefs.
- Les punitions collectives à Chronodrive.
- Points fidélité
- La préparation, c'est en moins de 3 minutes.
- L'Evolution évolutive.
- Etre Tichefs pour 30 euros de plus par mois, 30 euros, 30 deniers, un symbole.
- L'Entretien mensuel - La salade tomate oignon.
- Hors conduite ! ! ! Quelques informations.
- A propos des habilitations techniques
chronodrive sur France Culture ce 13 Avril 2016, 13h30). A écouter, ré écouter !
Medhi et sa fiancée ont travaillé dans un « chronodrive », un supermarché en ligne. Cadences infernales, abus d’autorité, violation du droit du travail. Ils racontent ce qui se passe pour ceux qui « font les courses pour vous ». Le lien : http://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/chronodrive
Reportage : Adila Bennedjaï-Zou, Réalisation : Anne Perez-Franchini.
Au cas où l'émission n'est plus disponible sur France Culture, vous pouvez l'écouter en cliquant sur ces écouteurs ci => {mmp3ex}www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/FCGM160413.mp3{/mmp3ex}
4 Juin 2018 Epilogue : Les magasins Chronodrive ferment, une partie deviendra Auchan Drive.
Ce n’est pas une information mais une confirmation… Une nouvelle enseigne a réservé sa place au cimetière du commerce, Chronodrive : la bascule vers Auchan Drive a en effet été annoncée l’an dernier.
Ce qui est nouveau en revanche, et constitue donc une information, c’est la date à laquelle va démarrer ce chantier de convergence qui doit durer un an.
C’est donc… cette semaine à Orange (ainsi que révélé sur mon fil twitter @Dauvers70 le 14 mars). Samedi après-midi, Chronodrive va débrancher le site et l’interface ne sera plus accessible aux clients.
Le retour est prévu dimanche après-midi ou lundi sous l’interface Auchan Drive pour les premières commandes à retirer mardi 12 juin 2018. Un mois de juin pas à la rigolade chez Chronodrive puisqu’en parallèle Arras a également annoncé à ses clients sa fermeture mais cette fois-ci… définitive.
. . . . .
Sur les prix, les ex-Chronodrive ne devraient pas s’aligner sur les prix hypers comme le font les Auchan Drive. En tous les cas, c’est ce qui est répondu à Orange au client qui pose la question. Donc il y aura un drive à deux vitesses chez Auchan : les drives proches d’un hyper et les drives isolés. Évidemment, on va suivre ça comme le lait sur le feu !
Source : Olivier Dauvers (Le Web grande conso) https://www.olivierdauvers.fr/2018/06/04/chronodrive-cest-parti-pour-le-debut-de-la-fin/
UN EMPLOI CHEZ CHRONODRIVE : NOS CONSEILS. http://www.chronodrive.com/recrutement/magasin.html
- Temps plein CDI 35 heures. Pas de problème, ce sera le SMIC même lorsque vous aurez 10 ans d’ancienneté. Surtout oubliez primes, intéressement . . . Au final, c’est trés rare. Vous pourrez devenir Responsabilisés, (sous contremaître) ce sera 30 euros de plus, mensuellement..
- Temps partiel étudiant, 20 heures par semaine par exemple. Postulez ! Le management Chronodrive vous fera comprendre rapidement que ce qui les intéresse, c’est que vous travaillez 35 heures. Attention, pour eux, vous faire changer d’horaire, c’est un défit, ils peuvent devenir agressifs. Voir le témoignage de Rébécca.
- Alternant. Vous êtes le bienvenu à bras ouverts ! Venez découvrir le métier ! Ensuite vous deviendrez rapidement responsabilisé, cela vous fera une trentaine d’euros de plus par an. La main d’oeuvre gratuite, ils adorent les Mulliez. Vous ferez de la préparation de commande durant 35 heures, ensuite, pour apprendre le métier, ce sera en dehors de vos heures de travail. Posez vous la question de savoir si le professionnalisme Chronodrive est reconnu sur le marché du travail, la gestion de la péremption des produits ne semble pas être le point fort de cette société.
- Intérim. Pas d’intérim chez chronodrive ! Ne prononcez jamais ce mot. Postulez pour un temps plein, lisez attentivement votre contrat de travail, la clause préavis en particulier. Vous serez obliger de le faire, OU DE LE PAYER A VOTRE EMPLOYEUR. C’est le code du travail.
- Responsabilisé, coordinateur . . . Vous serez préparateur de commandes, point barre. Vous aurez les responsabilités d'un responsable, et surtout vous ferez son travail. Ouverture, fermeture magasin, faire courir les préparateurs, chronométrer les pauses pipi ou caca (ne pas se tromper de catégorie sur le tableau excel). Tout cela pour trente euros mensuels de plus !
- Responsable secteur. Pour être contremaître chez Chronodrive, il faut avoir le profil Directeur d’un Chronodrive. Oui, c’est comme ça dans les entreprises Mulliez.
- Directeur d’un Chronodrive. Vous êtes donc diplômé d’une haute école de commerce, mais ce n’est pas obligatoire, et votre famille appartient à la haute bourgeoisie locale. Vous avez un capital de départ vous permettant d’investir dans la société. C’est bien, Vous avez toutes les chances, encore faut il que Chronodrive ouvre de nouveaux magasins au lieu d’en fermer. Attention, vous passerez votre vie derrière une vitre à surveiller vos préparateur, ainsi qu’à faire des tableaux excel. Une bonne vue est donc indispensable. Votre capital de départ vous permettra d’acheter des parts de fondateur et d’intégrer la Famille. Celle ci demande 15 % de retour en rentabilité, vous ferez une bonne affaire. Attention quand même, si on ferme le Chronodrive, que devient votre argent ? C’est LA bonne question à vous poser.
Chronodrive est toujours en phase d’embauche, c’est une règle de base de la société. Etre en sous effectifs afin de faire bosser ceux qui restent un maximum. Ils se plaignent tous les jours de ne pas trouver les profils adéquats, postulants pas assez motivés, contraintes légales . . . . .
QUITTER CHRONODRIVE.
Vous vous êtes démoli la santé, vous en avez assez d’être traité comme un débile, en gros, partir. Comment cela se passe t’il ?
Licenciement : Chronodrive ne licencie que ses cadres, parfois, jamais le petit personnel. Cela lui ferait trop de frais, étant donné le renouvellement du personnel, plus de 60% sur un an, à ce qu’il parait.
Rupture conventionnelle : Non, pas pour vous non plus, trop de frais, vous comprenez, les actionnaires . . .
Démission : Vous hésitez, car cela vous fait perdre vos droits à Pôle Emploi, ou du moins ce qu’il en reste.
Abandon de poste : Pas de courriers, Chronodrive le propose à ce qu’il parait. Vous n’en pouvez plus, vous restez chez vous. Passez un coup de téléphone, par politesse, en disant que vous ne venez pas, sans plus surtout.
Arrêt maladie long : Cela peut être trés trés long. Nous n'avons pas d'information à ce sujet.
TRAVAILLER SEUL(E) EN MAGASIN, EN ENTREPÔT, PEUT ÊTRE TRES DANGEREUX - Un fait divers, qui n'est pas unique et qui peut se passer partout dans le monde du travail. En 2014, 541 morts officiellement par accident du travail
APRÈS LA MORT D'UNE EMPLOYÉE À AUCHAN LOUVROIL, LES CIRCONSTANCES DE L'ACCIDENT TOUJOURS PAS ÉCLAIRCIES - Publié le 19/07/2011 - La voix du Nord. Lien
Le procureur de la République d'Avesnes-sur-Helpe et les enquêteurs devraient, au cours des prochaines semaines, effectuer un déplacement dans un rayon frigorifique d'Auchan Louvroil, pour les besoins de l'enquête suite au décès d'Aline Champagne.
Samedi 9 juillet 2011, vers 4 h 30, en début de service, cette travailleuse saisonnière de 21 ans a été retrouvée inanimée, accrochée par la capuche de son sweat-shirt à un coin du rayon de yaourts qu'elle réapprovisionnait. Elle est décédée une dizaine d'heures plus tard, sans être sortie du coma. La caméra de vidéosurveillance de l'hypermarché ne balayait pas le rayon où se trouvait la jeune femme, qui était seule, pendant la demi-heure durant laquelle a eu lieu la chute ou le malaise.
Les obsèques d'Aline ont eu lieu samedi à Ferrière-la-Petite. Sa famille attend que toutes les circonstances de l'accident soient éclaircies. « On ne peut pas juste dire qu'il y a eu un malaise, un manque de bol », insiste son père. L'autopsie a révélé un oedème pulmonaire qui résulterait d'un malaise cardiaque. Difficile à envisager pour ses proches. La jeune femme, qui n'avait aucun problème de santé, n'aurait pas eu le temps de prévenir sa mère, également employée de l'hypermarché, qui travaillait à proximité. . .
PROGRAMMATION MUSICALE
Raoul Petite -Travailler + ... Album Yes Future 2011
Charlie Chaplin - Je cherche après Titine
Tante Adele et la Famille - Mieux Vaut Live Que Jamais
Yoanna - Sans couenne, Album Princesse : http://www.yoanna.fr/
Trévidy - Blues parlé du Syndicat : http://chansonrebelle.com/table/coups-de-gueule/
[ENQUÊTE] GRANDE DISTRIBUTION, DANS L'ENFER DES "DRIVES" article Publié Le 24/10/2014 par Anne-Sophie Balle
Le lien vers cet excellent article.
Derrière le succès des drives, ces espaces de récupération d'achats en ligne, les conditions de travail des salariés sont peu reluisantes. Les sections syndicales s'inquiètent
Juin 2012. Michel-Édouard Leclerc affiche son ambition : implanter 400 drives d'ici à 2015. À peine un an plus tard, l'objectif est dépassé, laissant l'enseigne de la grande distribution, devenue le géant du drive (38 % de parts de marché), rêver d'un parc total de 800 unités en 2015. « Ça va vite, ça va beaucoup trop vite », soupire Nathalie Prieur, élue CHSCT et membre du comité central d'entreprise d'Auchan.
AU COURS DES PREMIERS MOIS, J'AI PERDU 8 KILOS, À FORCE DE COURIR DE 10 À 15 KILOMÈTRES PAR JOURAller vite, c'est justement le principe du drive. Des consommateurs pressés qui, une fois leur commande passée sur internet, peuvent venir chercher leurs courses, livrées en moins de cinq minutes dans leur voiture. Gain de temps pour le client et objectif de productivité maximisé pour les salariés. Julien H., 24 ans, est étudiant et employé à mi-temps dans un entrepôt de Leclerc Drive, en région parisienne. Son scanner électronique greffé au poignet, il prépare les commandes destinées aux clients, avec un parcours imposé par son bracelet. « Au cours des premiers mois, j'ai perdu 8 kilos, à force de courir 10 à 15 kilomètres par jour. Notre première formation consiste justement à savoir préparer une commande en 10 minutes. » Trois jours par semaine, il arpente les rayons et scanne, toujours plus vite. « Le scanner enregistre le temps que je mets entre chaque article, le temps qu'il me faut pour effectuer une commande, le temps où je ne fais rien. On est constamment mis en concurrence, pas sur la qualité de notre travail, mais sur nos statistiques de performance. C'est très utile à la direction, surtout en période d'essai. » Céline M. est salariée du même entrepôt. En trois ans, elle estime avoir bientôt atteint sa « durée de vie » dans le drive. « Cette cadence, cette surveillance, je n'en peux plus », avoue-t-elle à la fin de sa journée. Alors quand on évoque l'image familiale revendiquée par la marque, ça la fait amèrement sourire. « Lorsque j'ai été embauchée, on m'avait présenté la société comme une "entreprise sociale". Une semaine après mon embauche, un collègue a été viré simplement parce que j'étais plus rapide que lui. »
Nouveaux métiers, nouveaux dangersAvec l'arrivée du drive, les enseignes ont dû faire des choix : modèle d'implantation (drive accolé au magasin ou entrepôt), optimisation de l'espace (construction de sites en mezzanine pour augmenter le ratio de chiffre d'affaires au mètre carré), emplacement stratégique de certains produits – les plus vendus placés en début d'allée pour gagner en productivité... « Ces raisonnements purement économiques mènent à des aberrations », constate Éric Drofart, élu au comité de groupe Auchan : des packs de soda de 12 kilos stockés en hauteur quand le dentifrice est au rayon du bas, ou bien des salariés qui commencent leur préparation de commande par les produits les plus lourds. « Dans les Auchan drive où la CFDT est implantée, on a pu agir localement auprès de la direction. Faire rabaisser les racks [supports d'entreposage], installer des chariots à hauteur constante, définir un poids maximal de 10 kilos pour les casiers de préparation », détaille Éric. Et surtout, cesser d'afficher les tableaux de rendement dans chaque magasin, tel un challenge à relever pour des salariés qui, souvent, se laissent prendre au jeu. « Les CHSCT sont très attentifs à l'émergence de ces nouveaux métiers propres au drive, explique Nathalie Prieur. Mais nous devons faire face à deux difficultés : le turnover, car 60 % des salariés ont des contrats à temps partiel et restent moins d'un an, et le manque de visibilité syndicale, les salariés des drives n'étant pas toujours physiquement dans le magasin classique. Pour nos équipes, c'est un vrai handicap » « Il y a énormément de choses à faire sur les conditions de travail , abonde Avisen Mahadoo, élu CHSCT de Chronodrive (Auchan). Malgré la mise en place de formations gestes et postures, la contrainte liée à la réduction des frais de personnel est constante. Le turnover des préparateurs explose (80 % sur un an) et permet à l'enseigne d'ajuster le nombre d'emplois à l'activité. Les départs ne sont pas forcément remplacés, et la plupart des enseignes font travailler leurs temps partiels six jours sur sept. Jusqu'à l'accident. »
60 % DES SALARIÉS ONT DES CONTRATS À TEMPS PARTIEL ET RESTENT MOINS D'UN AN
En 2013, Chronodrive (3 100 salariés) comptabilise 7 433 jours d'arrêt de travail. Un record selon Avisen, salarié depuis 2006 dans le premier magasin drive de France, ouvert en 2004 à Marcq-en-Barœul (Nord). « Pour tenter de diversifier les tâches et permettre une évolution salariale, nous avons négocié, en 2012, une amélioration de la situation des préparateurs de commandes dans la convention collective nationale de la vente à distance, dont dépend Chronodrive. Le problème, c'est que les enseignes, selon leur mode d'implantation, ne relèvent pas toutes de la même convention. Notre urgence est donc bien de faire reconnaître les nouveaux métiers issus du drive, avec une grille de classification commune. »
La quête du bon modèle économique
En huit ans, Avisen a vu l'essor de ce nouveau mode de consommation et l'arrivée de la concurrence. Au vide juridique dont ont bénéficié certains groupes s'est ajoutée « la recherche perpétuelle d'un modèle de rentabilité, qu'aucune enseigne ne semble avoir trouvé ». Car il y a un paradoxe dans cette course aux drives. Pour ne pas perdre de parts de marché, les marques sont obligées d'ouvrir des drives. Carrefour, qui n'y croyait pas au départ, tente aujourd'hui de revenir à marche forcée, quitte à ouvrir jusqu'à neuf drives en une seule journée ! « Mais le panier moyen des 9 millions de Français, clients du drive, n'est pas rentable au regard du coût d'investissement initial. Au point que toutes les marques commencent à repenser leur système de fonctionnement. » Leclerc cherche désormais à ouvrir de grands entrepôts automatisés à outrance, avec une disparition prévisible de la moitié des emplois. Auchan veut relancer l'achat compulsif que le principe même du drive – à savoir se centrer sur l'essentiel – a peu à peu fait disparaître. Et pendant ce temps, sans faire grand bruit, certains drives arrivent en bout de course. « Pendant quelques années, dans le doute, Chronodrive a profité des espaces vides pour s'implanter. Cette stratégie est un échec. Sur les 71 magasins de l'enseigne, on estime qu'une quinzaine sont en difficulté et pourraient bientôt disparaître », souligne Avisen.
Les salariés d'Auchan Drive à bout de souffle - Article Le Parisien. Lien vers ce témoignage.
Dur de travailler dans le nouveau concept d'Auchan, le Drive. C'est du moins ce qu'affirment certains salariés du site de Buchelay. La direction nie en bloc.
Salué lors de son lancement, le concept d'hypermarché drive de l'enseigne Auchan essuie ses premières critiques. A Buchelay, plusieurs salariés du site ouvert en 2008 dénoncent leurs conditions de travail. Ils sont soutenus par la CGT, qui pointe du doigt la « rentabilité à l'extrême » réclamée à la cinquantaine de salariés. Plusieurs employés ont accepté de témoigner, alors que deux d'entre eux, licenciés, sont actuellement aux prud'hommes. De son côté, le directeur du magasin, François De Bellaigue, répond point par point.
JEAN-PIERRE * : « On est considérés comme des chiens. Beaucoup d'entre nous sont jeunes, et certains responsables se croient tout permis. A plusieurs reprises, lors de réunions un peu animées, un chef a même lancé : Si vous n'êtes pas contents, j'attends vos lettres de démission. »
RÉPONSE DE LA DIRECTION : « Rien n'est remonté concernant d'éventuelles tensions entre le personnel et les manageurs. Nous n'avons jamais été sollicités pour ce type de problème. »
MORGANE * : « Entre 6 heures et 8 heures, nous devons enregistrer 350 articles. Les clients récupèrent leurs premiers cabas à 8h30, et il faut que tout soit prêt. Celui qui ne parvient pas à réaliser ces 350 tâches est puni : il se retrouve toute la matinée au frigo, par - 20 degrés, pour les commandes de frais. J'y ai déjà passé un mois. »
RÉPONSE DE LA DIRECTION : « Les punitions n'existent pas. Il y a une rotation du personnel pour travailler dans les frigos. Il est impossible qu'une personne y passe un mois complet. »
STÉPHANIE * : « Nous devons régulièrement porter des charges lourdes comme des bidons, des packs d'eau ou des sacs. Il faut les retirer depuis les étagères et les amener jusque dans les chariots à un rythme soutenu. Physiquement, c'est éprouvant. Certains collègues ont connu de gros problèmes de dos. »
RÉPONSE DE LA DIRECTION : « Occasionnellement, certains collaborateurs sont effectivement obligés de retirer des produits depuis la dernière étagère de stockage, située à environ 1,90 m. Mais c'est rare. Nous disposons de chariots pour y déposer les produits. »
* Les prénoms ont été changés.
L’article de Naïké Desquesnes dans le revue Z, publié sur Basta Mag !
« Je n’avais plus le droit de parler avec mes collègues, ensuite ils m’ont supprimé ma pause pipi »
Faire ses courses en ligne, pour une livraison rapide, c’est bien pratique. Sauf que, dans les rayons des entrepôts, une autre course se déroule, pour préparer au plus vite les produits achetés. Découvrez les coulisses des hypermarchés connectés, grâce aux témoignages étonnants de deux employés de l’enseigne Chronodrive de l’agglomération toulousaine, une chaîne de cybermarchés lancée en 2004 par le groupe Auchan. Rebecca et Julien, 20 ans, étudiants en médecine à Toulouse, en quête d’un revenu pour payer leurs études, y racontent leur marathon permanent au service du client sous la pression des managers.
Rebecca : On avait besoin d’un peu d’argent, on ne trouvait pas de boulot ailleurs. Chez Chronodrive, c’était facile. J’ai postulé par Internet. À l’entretien d’embauche, ils nous ont dit qu’il fallait être disponible le samedi, avoir de l’énergie, le sens du relationnel. On te propose un CDI d’office et tu choisis le nombre d’heures que tu veux. J’ai pris dix heures par semaine. Les employés sont tous très jeunes, il y a beaucoup d’étudiants.
Le premier jour, les responsables de secteur étaient sympathiques, c’était très « On forme une grande famille ». Ils se présentent par leur prénom, on se tutoie tous. Ils te rassurent : « On sait que vous n’allez pas être rapide, ne vous inquiétez pas, faites à votre rythme. »
J’ai découvert mon lieu de travail, un grand hangar avec des alignements d’étagères numérotées et des niveaux, numérotés également. Une sorte de supermarché sans clients. Moi, je travaillais au frais, à trois degrés. Ils nous ont donné un bonnet et des gants. Il faisait froid, j’étais un peu surprise. Après je me suis mieux habillée.
« La montre-écran au poignet, ça leur permet de t’identifier »
Le matin, tu mets ta montre-écran à ton poignet, une sorte de petit ordinateur. Tu fais ton code. Ça leur permet de t’identifier, c’est comme si tu pointais. Là, la première commande s’affiche, avec le nombre d’articles. Tu ne connais pas la nature des articles que tu vas chercher. Juste un chiffre qui correspond à un emplacement. Tu as un numéro pour le rayon, un autre pour l’étagère, un autre pour le niveau. Tu mets trois ou quatre articles par sac dans une caisse en plastique puis dans un chariot roulant. Ça peut être très lourd.
L’objectif, c’est d’aller le plus vite possible, pour que le client ait ses courses dans son coffre rapidement. Le lendemain, tu as ton classement sur un grand tableau : ton nom, ton prénom et ton score. Les trois premiers classés sont surlignés d’une couleur, les trois derniers d’une autre couleur. C’est un score de productivité, calculé selon le nombre d’articles scannés en une minute et le nombre de commandes par jour.
Au début ils te disent : « Tu fais les commandes comme tu peux. » Ensuite tu comprends qu’il faut courir si tu ne veux pas te faire engueuler. Dès que tu ne cours pas, le chef te voit. Il est à un angle de mur derrière une vitre, dans un bureau, et il crie dans son micro : « Rebecca je te vois, tu cours pas, là. Dépêche-toi ! » Il n’y a pas d’horloge, et j’ai même eu droit à des remarques uniquement parce que je regardais ma montre ! Les ordres t’arrivent par un haut-parleur dans le frigo géant. Tous les autres l’entendent.
J’ai commencé à me faire punir.
On ne m’avait pas dit que ce serait aussi physique. Même après plusieurs jours, je suis restée dans les dernières. J’ai commencé à me faire punir. Je n’avais plus le droit de parler avec mes collègues. Et puis ensuite ils m’ont supprimé ma pause pipi. Et pour moi c’est difficile de ne pas aller aux toilettes pendant trois heures ! Ma punition c’était aussi la mise en rayons. Il fallait mettre des cartons remplis de boîtes de conserve sur les étagères. On était quatre à le faire avec un seul escabeau. À la fin je ne faisais que ça. Physiquement c’était très dur. Quand on n’est pas bon, on n’a pas le choix. Mais entre nuls on s’entraide, parfois des collègues me filaient un coup de main.
Julien : Au début j’étais à fond. C’est quand même admirable : les marchandises sont tellement bien classées. On m’a dit que le score de productivité minimum, c’était 200. Sans courir, on les faisait pas. « Dépêchez-vous, à Bordeaux ils courent », on nous répétait. L’obsession, c’était de passer devant ce magasin et que notre centre à Basso Cambo devienne troisième de France. Mais une fois que tout le monde eut atteint les 200, ça ne suffisait plus. Là tu commences à avoir la boule au ventre quand tu vas au boulot. Dès que tu as atteint un objectif, on t’en donne un nouveau. Quand tu sais que tu auras toujours un nouvel objectif, c’est démotivant, tu n’as plus envie de l’atteindre. Les chefs de secteur sont aussi en compétition entre eux. Ils nous disaient : « Vous comprenez, si vous ne travaillez pas, c’est moi qui ne vais pas atteindre mes objectifs. »
« Le surgelé, c’est pour les rebelles. »
Il y a différentes sonneries. Quand une commande attend depuis plus de trois minutes, ça sonne dans l’entrepôt. Et puis il y a la « cavalerie » : ça paraît ludique mais ça ne l’est pas du tout. C’est quand il y a plus de trois clients à l’accueil dont la commande n’est pas encore prise. Il faut décrocher de son poste pour aller s’occuper d’eux. Mais attention, interdit de courir quand on livre, « ça stresse le client ».
Je travaillais de 5 h 30 à 8 h 30 du matin. Tu as trois minutes de pause par heure.
Moi, j’avais un contrat de douze heures réparti sur quatre ou cinq jours. Je gagnais 350 euros. Mais je faisais tout le temps des heures supplémentaires. T’as pas vraiment le choix. Ils préfèrent les contrats à temps partiel, comme ça ils comptabilisent tes heures supplémentaires en heures « complémentaires ». Elles sont payées en heures normales… Lorsque j’ai refusé, ils sont devenus désagréables : « Sympa pour samedi ! On était vraiment dans la merde. » Tu peux aussi te retrouver au surgelé, à -18 degrés, sans gants. Le surgelé, c’est pour les rebelles. Tu prends les produits à la sortie du camion, tu places les produits tout au fond, les mains dans la glace. Ça fait mal.
Une fois par mois, le magasin est ouvert aux clients. Là, il ne faut plus courir, il faut sourire. Les haut placés viennent travailler avec nous, ils prennent les caddies. Il y a une super ambiance, les chefs sont sympas, ils rigolent.
Interdite d’aller aux toilettes
Rebecca : Je travaillais tout le temps avec un mec aux 35 heures, qui était premier du classement. C’était le sbire du chef de secteur. Il allait lui cafter s’il me voyait parler. Une fois, on empilait des caisses vides tous les deux, et il a posé sa pile sur la mienne alors que j’avais encore mes mains dessous. Je n’étais pas assez rapide, il a lancé : « Tu te les reprendras sur les doigts si tu t’améliores pas. » Quand je ne trouvais pas les articles, si je lui demandais il me disait que j’étais nulle, que je n’avais pas à poser de questions. C’est vraiment lui qui m’a décidée à partir.
Le boulot me rendait malade. La veille, je n’arrivais plus à manger ni à m’endormir alors que je me levais à 4 heures. J’ai posé ma démission un jour avant la fin de ma période d’essai. Je disais : « Vous n’avez pas le droit de m’interdire d’aller aux toilettes » ; ils répondaient : « On connaît la loi, si on te le dit c’est qu’on a le droit [1]. » On ne s’organise pas. On ne se syndique pas. On peste sur le chemin avec quelques collègues, on se raconte nos colères. Et ça continue.
Les primes de fin d’année supprimées
Julien : Tous les deux mois, nous étions convoqués pour faire le point sur les primes. Un soir, ils nous montrent les chiffres de notre magasin, qui était enfin passé troisième de France, devant Bordeaux. Ils avaient gagné 18 millions d’euros sur l’année, avec + 40 % de chiffre d’affaires. Ils nous expliquent que nous n’aurons pas notre prime car il y a eu deux arrêts maladie et un accident de travail, et ça a coûté trop cher à la boîte. Ils te disent que tu en es aussi responsable : « C’est à toi de faire attention aux gens quand ils grimpent sur les escabeaux. Il faut leur dire, sinon après ils tombent, ils se font mal et ils prennent un arrêt de travail. » Il y avait aussi des dépenses à cause de badgeuses défectueuses. On y était pour quoi ?
Là je me suis dit : ils ne sont pas honnêtes. Être dur, OK, mais la moindre des choses c’est d’être honnête. Ça m’a décidé à partir. Quand j’ai déposé ma démission, ils m’ont dit : « T’as pas le droit, t’as pas encore passé assez de temps avec nous. » Je savais que j’étais dans mon droit. Le dernier mois, ils m’ont mis tous les matins à 5 heures, ils ne me parlaient plus. Trop de gens démissionnent, alors il y a toujours des annonces sur le site, ils sont en recrutement permanent. Ça m’arrivait de faire mes courses sur Chronodrive. Je ne fais plus mes courses là-bas. C’est une question d’honneur. Il y avait un gars qui travaillait là depuis deux ans. Il disait : « Moi, si je gagne la cagnotte de l’Euro Million, je rachète Chronodrive et je le brûle. »
Propos recueillis par : Naïké Desquesnes (Revue Z) - Photo d’illustration : CC Michael HeilandLA REVUE Z : http://www.zite.fr/
La Revue Z est une revue itinérante d’enquête et de critique sociale. Son dernier numéro est notamment consacré aux technopoles. Pour découvrir son sommaire et son édito, rendez-vous ici. La Revue Z a besoin du soutien de ses lecteurs : elle lance un appel.
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Information sur Wikipédia Le lien
Google n'aime pas cet article, et cette émission, mais alors pas du tout !
Mais non ce n'est pas de la censure occasionnée par le fait que Chronodrive soir un gros annonceur publicitaire. Qu'allez vous donc penser ?
Si dans le moteur de recherche Google vous mettez les mots : « job Travailler chez Chronodrive témoignage », c'est à dire le titre de l'article, le 18 Décembre 2015, vous ne trouvez rien, paginez jusqu'à ce que cet écran s'affiche :
Si vous relancez la recherche afin d'inclure les résultats omis, vous obtenez enfin :
C'est bien planqué ! Devant ce fait, nous avons décidé de mettre un lien vers cet article sur un maximum d'articles et de blogs sur le web
N'hésitez pas, faites de même, partagez.
Merci
P.S. Nous re publierons cet article sur le site de la Radio pour Noel.
Un grand Merci à http://rezo.net « Le portail des copains », et aux autres, d'avoir repris cette émission que n'aime pas Google.
Chronodrive : C'est prés de chez vous ! Les adresses :
Vous pouvez visiter. N’hésitez pas, allez y. Questions à poser :
- Devant les racks de l’entrepôt : Mais comment font il pour préparer les produits qui sont tout en haut ? Ils prennent un escabeau ? Ce doit être dangereux. Avez vous des accidents ? C’est ou l’infirmerie ?
- Il est où l’appareil qui chronomètre les pauses pipi caca ? Comment est il possible qu’en 2015 on puisse faire des choses pareilles ? C’est votre directeur qui a voulu cela ? A t’il consulté un psychanalyste ?
- Elle tombe souvent en panne votre informatique ?
- On parles beaucoup des produits périmés sur le web. Comment le préparateur contrôle t’il ? Il a combien de temps pour le faire ?
- C’est quoi ce tableau, le classement avec les chiffres ? En bas c’est les mauvais ? Pourquoi ceux qui se blessent sont ils classés dans les mauvais préparateurs ? Et pour les clients, où est le tableau ?
Chronodrive - Cannes - La Bocca Avenue Francis Tonner - La Bocca 06400 Cannes
Chronodrive - St-André-les-Vergers Route d'Auxerre 10120 Saint-André-les-Vergers
Chronodrive - Marseille St Menet 180 Avenue de Saint Menet 13011 Marseille 11ème arrondissement
Chronodrive - Marignane 15, Avenue du 8 Mai 1945 13700 Marignane
Chronodrive - Caen 80, Boulevard Georges Pompidou 14000 Caen
Chronodrive - Ifs 680 route de Falaise 14123 Ifs
Chronodrive - La Rochelle Rue Jean Deméocq 17000 La Rochelle
Chronodrive - Brive la Gaillarde 2 Avenue Roger Roncier 19100 Brive-la-Gaillarde
Chronodrive - Toulouse Basso Cambo 16 Avenue du Docteur Grynfogel 31000 Toulouse
Chronodrive - Toulouse Lalande 46 Avenue Jean Zay 31000 Toulouse
Chronodrive - Portet sur Garonne Route de Muret 31120 Portet-sur-Garonne
Chronodrive - Ramonville 2 Avenue des Crêtes 31520 Ramonville-Saint-Agne
Chronodrive - Labège 16, Place du Lauragais 31670 Labège
Chronodrive - Le Haillan Rue de la Morandière 33185 Le Haillan
Chronodrive - Bouliac 1 Rue du Bocage, lieu-dit Rousseau 33270 Bouliac
Chronodrive - Pessac 232 Avenue Haut Lévêque 33600 Pessac
Chronodrive - Montpellier Sud 495 Avenue du Mas d'Argelliers 34000 Montpellier
Chronodrive - St Jean de Védas Route de Sète 34430 Saint-Jean-de-Védas
Chronodrive - Le Crès Route de Nîmes 34920 Le Crès
Chronodrive - Rennes 123 Avenue Gros Malhon 35000 Rennes
Chronodrive - Cesson-Sévigné Rue des Mesliers 35510 Cesson-Sévigné
Chronodrive - St Pierre des Corps Avenue Jacques Duclos 37700 Saint-Pierre-des-Corps
Chronodrive - Seyssinet Pariset Avenue du Général de Gaulle 38170 Seyssinet-Pariset
Chronodrive - Orvault 215 Route de Rennes 44700 Orvault
Chronodrive - Orléans 17 ter Rue des Chabassieres 45000 Orléans
Chronodrive - Boé Lieu-dit La Capelette - Allée de Riols 47550 Boé
Chronodrive - Beaucouzé 1, Rue de l'Ardelière 49070 Beaucouzé
Chronodrive - Reims rue Albert Réville 51100 Reims
Chronodrive - Cormontreuil 18 Boulevard d'Alsace Lorraine 51350 Cormontreuil
Chronodrive - Vannes 124 Avenue de la Marne 56000 Vannes
Chronodrive - Lambersart 77, Rue Ferdinand de Lesseps 59130 Lambersart
Chronodrive - Croix 50 Avenue de Flandre 59170 Croix
Chronodrive - Coudekerque-Branche 48 B route de Bergues 59210 Coudekerque-Branche
Chronodrive - Wasquehal - La Pilaterie 3 Rue de La Ladrie, Zone de la Pilaterie 59290 Wasquehal
Chronodrive - Wasquehal Gare 6, Rue Jean Jaurès 59290 Wasquehal
Chronodrive - Valenciennes Rue Ernest Macarez 59300 Valenciennes
Chronodrive - Hallennes Lez Haubourdin Parc d'activités du Moulin Lamblin, Rue du Port de Santes 59320 Hallennes-lez-Haubourdin
Chronodrive - Marcq en Baroeul 400 Rue de Menin 59700 Marcq-en-Baroeul
Chronodrive - Avelin 77 Rue de Seclin 59710 Avelin
Chronodrive - Bondues - Ravennes les Francs Rond-point des Ravennes 59910 Bondues
Chronodrive - La Chapelle d'Armentières Rue Ambroise Paré, ZI Bois Grenier 59930 La Chapelle-d'Armentières
Chronodrive - Compiègne 4 Rue Ferdinand de Lesseps, ZAC des Mercières 60200 Compiègne
Chronodrive - Arras Avenue Paul Michonneau 62000 Arras
Chronodrive - Eleu dit Leauwette Rue Gabriel Péri 62300 Éleu-dit-Leauwette
Chronodrive - Libercourt ZI Les Botiaux 62820 Libercourt
Chronodrive - Clermont Ferrand Rue Elisée Reclus "Le Brezet" 63000 Clermont-Ferrand
Chronodrive - Bayonne 1 rue de Chalibardon 64100 Bayonne
Chronodrive - Mions St Priest 150 Route d'Heyrieux 69780 Mions
Chronodrive - Cranves Sales 1080 route de Tattes de Borly 74380 Cranves-Sales
Chronodrive - Franqueville St Pierre 1261, Rue de Paris 76520 Franqueville-Saint-Pierre
Chronodrive - Brie-Comte-Robert Route Nationale 19, Lieu-dit "Le Noyer aux Perdrix" 77170 Brie-Comte-Robert
Chronodrive - La Garde 22 Avenue Robespierre, ZAC de la Pauline 83130 La Garde
Chronodrive - Hyères 650, Chemin de la Villette 83400 Hyères
Chronodrive - Orange Route d'Avignon 84100 Orange
Chronodrive - Limoges Nord 45, Avenue Louis de Broglie 87000 Limoges
Chronodrive - Limoges Sud 72, rue Paul Claudel 87000 Limoges
Chronodrive - Bondoufle Rue Louis Bourdet 91070 Bondoufle
Chronodrive - Ballainvilliers Grande Route de Chasse 91160 Ballainvilliers
Chronodrive - Massy 4, Rue du Pérou 91300 Massy
Chronodrive - Ormoy Rue le Saule Saint Jacques 91540 Ormoy
Chronodrive - Bonneuil sur Marne Rue Pierre Semard 94380 Bonneuil-sur-Marne
Chronodrive - Cergy Boulevard de la Paix 95000 Cergy
Chronodrive - Herblay 67, Boulevard du Havre - ZAC La Patte d'oie 95220 Herblay
Chronodrive - Cormeilles-en-Parisis Boulevard Joffre 95240 Cormeilles-en-Parisis
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